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Un nouveau type de marquage routier en test à Villedieu-la-Blouère

Depuis quelques mois, la commune de Beaupréau-en-Mauges, en partenariat avec le SIÉML (Syndicat intercommunal d’énergies de Maine-et-Loire) et le ministère de la Transition écologique, s’est portée volontaire pour tester un nouveau type de marquage routier luminescent.

Baptisée « LuminoKrom Â», cette peinture est développée par la startup bordelaise OliKrom, en partenariat avec Eiffage Routes. Grâce à ses propriétés photoluminescentes, elle absorbe et stocke le rayonnement lumineux la journée puis le restitue à la nuit tombée. Ce processus fonctionne sans consommer d’électricité et sans générer de CO2. Appliquée sur la voirie, cette peinture permettrait de sécuriser les déplacements de nuit dans les zones dépourvues d’éclairage, de guider les piétons et cyclistes ou encore de mettre en évidence des obstacles (chicane, rond-point).

5 sites, correspondants à différents cas d’usage, ont été retenus à Villedieu-la-Blouère : la rue du Petit Manoir (lotissement), la rue du Stade (vie associative), les chicanes de la rue d’Anjou et les ronds-points des deux entrées de bourg.

Yann Greuez, en charge du projet au SIÉML précise l’intérêt du dispositif : Â« Pour réduire la pollution lumineuse et la consommation d’énergie, la commune de Beaupréau-en-Mauges a choisi de couper l’éclairage public à 21h. Le dispositif LuminKrom pourrait être une alternative à l’éclairage public pour sécuriser les déplacements des habitants après l’extinction de l’éclairage. Par exemple, sur les trottoirs ou les pistes cyclables, peu fréquentés passé une certaine heure, le tracé luminescent donne une perspective du chemin à emprunter, il peut suffire pour certains déplacements. Â»  

Pour mesurer l’efficacité de ce dispositif innovant, le ministère de la Transition écologique s’appuie sur le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA). L’expérimentation répond à un cahier des charges très rigoureux et repose sur l’observation du comportement des usagers dans différentes situation : avec du marquage classique, sans éclairage public, avec la peinture luminescente. C’est pourquoi l’éclairage public est aujourd’hui coupé dans les endroits concernés. Bernadette Mary, maire déléguée de Villedieu-la-Blouère et Jean-Michel Mary, adjoint en charge de l’éclairage public complètent : « La commune est consciente des désagréments engendrés par l’extinction totale de l’éclairage sur les zones de test, mais c’est une étape indispensable de l’évaluation du dispositif. Si l’essai est concluant, on peut imaginer utiliser ce type de peinture dans plusieurs endroits, pour pallier la diminution des points d’éclairage. Â»

L’application de la peinture luminescente, repoussée en raison des mauvaises conditions météorologiques des dernières semaines, devrait avoir lieu à partir du 8 novembre. Ensuite, la durée de l’effet luminescent et l’appréciation du dispositif seront analysés. Pour recueillir le ressenti et les réactions des habitants, un questionnaire anonyme sera disponible d’ici quelques semaines sur le site de la commune (beaupreauenmauges.fr).  

Le procédé sera étudié pendant deux ans, notamment pour évaluer le vieillissement de la peinture. Si le CEREMA juge les résultats satisfaisants, une application sur l’ensemble du territoire français pourrait être autorisée.

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Cette chicane située rue d’Anjou, va bénéficier dans les prochains jours du dispositif « LuminoKrom Â». Yann Greuez (SIÉML), accompagne la collectivité dans ce projet, ici représentée par Bernadette Mary (maire déléguée de Villedieu-la-Blouère) et Jean-Michel Mary (adjoint en charge de l’éclairage public).

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